dimanche 14 février 2016

La société historique de Soissons sur tous les fronts pour le patrimoine

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L’association soissonnaise, forte de plus de 300 adhérents, se mobilise régulièrement pour sauver les belles pierres locales. Inventaire
L a chapelle du Mont-de-Soissons risque de ne plus exister très longtemps. » Lors de l’assemblée générale de société historique ce dimanche, le président Denis Rolland a dressé un état des lieux du patrimoine local en péril. Sans oublier celui qui a pu être sauvé ou restauré. Et les quelque 350 membres de l’association n’ont pas de quoi se tourner les pouces.
Pour la chapelle du Mont-de-Soissons, située à Serches, « la charpente est en mauvais état. Le propriétaire ne veut rien faire pour le moment. Actuellement, la législation est mal adaptée. Nous allons essayer de faire quelque chose », commente le président. Faire quelque chose, ce serait essayer de demander le classement de l’édifice mais « c’est une procédure très lourde… »
Néanmoins, la société historique peut se targuer d’avoir déjà aidé, de s’être associée ou mobilisée pour la réhabilitation de certains bâtiments de valeur : la maison espagnole à Braine, le château de Pernant ou encore le dégagement d’une crypte à Ambleny.

Des préoccupations à Soissons et en forêt de Retz

À Soissons, Denis Rolland observe une réussite et un sauvetage a minima. La réussite concerne la maison Henri IV, où « rien n’avait été fait pendant 25 ans », mais dont le propriétaire vient d’obtenir un permis de construire et a débuté les travaux.
Le résultat est plus amer pour la Maison Henri du boulevard Jeanne-d’Arc, où un projet de résidence est programmé. « Le recours des riverains a été rejeté, donc le programme se fera. Nous avons au moins obtenu le classement des boiseries intérieures. Pour le parc, on ne sait pas ce que ça deviendra. »
Ensuite, le président de la société historique a attiré le regard sur la maison Saint-Just de Blérancourt. « Elle abritait l’office du tourisme, le musée et une petite bibliothèque. Or, l’office a été transféré près de la mairie. Le bâtiment est rénové mais vide, C’est embarrassant. »
Enfin, le président a évoqué également le cas de la Maison-Neuve, en bordure de la RN2, près de l’échangeur de Montgobert. Un dossier où l’office national des forêts (ONF) « tient un double discours : d’un côté ils ne veulent pas la céder à l’euro symbolique, et de l’autre ils esquivent lorsqu’on leur parle de la réhabiliter. »

http://www.lunion.fr/node/662107

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