La question qui se posait : l’Aisne était-elle responsable de la fragilisation du sous-sol ou était-ce plutôt dû à des eaux de sources ? Une entreprise avait été mandatée pour réaliser des mesures et des études avec inclinomètre et piézomètre pour analyser la situation. Cette analyse devait durer de nombreuses semaines et les résultats étaient attendus en avril. À l’époque, ils étaient bien arrivés mais sans aboutir à une résolution du problème, comme l’explique aujourd’hui le maire.
Des pieux pour consolider la chaussée
Le verdict est tombé concernant l’humidité ambiante : la rivière n’a rien à voir là-dedans, ce sont des eaux qui ruissellent au travers du sol en pente. « Une solution avait été préconisée. Il s’agissait de planter des pieux de 7 ou 8 mètres », indique Jean-Pierre Corneille, précisant aussi que les travaux nécessaires impliqueraient un coût d’environ 500 000 euros, une somme trop onéreuse pour le département, responsable de cette voirie. Aussi la société chargée de l’étude a-t-elle dû reprendre sa réflexion, relate le premier magistrat de la commune.Un coup de téléphone vient de le réjouir puisqu’un scénario semble mettre tout le monde d’accord : « On s’achemine vers un captage de sources en partie basse, mais pas trop », indique-t-il. Il serait question de collecter les eaux et de pouvoir les écouler par le biais d’un drainage déjà existant. Une opération dont le coût se situerait entre 100 000 et 150 000 €, ce qui serait plus raisonnable. Le chantier, qui devrait durer entre 8 à 15 jours, pourrait donc se dérouler dans quelques semaines pour un rétablissement de la circulation aux environs d’octobre. Ce ne serait pas trop tôt pour les Cufficiens car « un quart de la population habite le lotissement de la Zac Saint-Lambert » dont la circulation est renvoyée dans la Grand-rue, rappelle le maire. Il aimerait que cela cesse.
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