C’est un vrai inventaire à la Prévert. Mais ici, c’est tout sauf une description qui attire les convoitises. Ce serait même l’inverse. À tel point que les internes du dortoir qui regroupe les collégiens, lycéens et étudiants des établissements privés soissonnais, ont adressé il y a quelque temps, une pétition au directeur de l’établissement du lycée. Qui l’a lui même transmis à celui qui dirige l’établissement où couchent environ 180 garçons et filles. Les motifs de la plainte ?
« Il y en a plusieurs » explique une des lycéennes, organisatrice de cette supplique, « pour ce qui concerne la vétusté de l’établissement en premier. Imaginez, nous n’avons que 5 douches pour 90 personnes, et assez souvent, elles sont condamnées ou en réparation. C’est la même chose pour les garçons : 5 douches pour autant d’élèves que de notre côté. Nous avons des lumières régulièrement cassées, et qui ne sont changées que lorsqu’il y en a plusieurs HS ! Vous rajoutez à cela la moisissure que l’on voit sur les murs, dans les couloirs, à croire qu’il n’y a pas d’aération. Et d’ailleurs, dans ces derniers, on a du mal à penser que l’on soit en sécurité quand on voit certains éléments qui ne tiennent on se demande comment ! »
Certes, l’âge de l’internat est là, et cet établissement privé ne dispose pas de fonds permettant d’engager de lourds travaux. « Mais lorsque nous sommes allés nous plaindre à notre responsable d’internat, il nous a fait comprendre que nous pouvions prendre une chambre ailleurs que dans l’internat ! » Sauf que la liste des griefs ne s’arrête pas ici. En quelques jours, plusieurs plateaux-repas ont été montrés du doigt. Pour des raisons évidentes comme le montre l’insecte incrusté dans le morceau de pain :
Tomates à la vanille
« Outre cela, nous avons eu des tomates vinaigrettes à la… vanille ! Puis, un steak haché qui était pratiquement vert. J’ai mordu une bouchée puis cela a été tout. Quand on a demandé ce qui se passait avec ce steak, on nous a répondu que c’était du veau ! Mais je ne crois pas que le veau soit de cette couleur, même en steak ». Ici, l’établissement ne cuisine pas sur place mais sous-traite à une entreprise nationale qui délivre des plateaux-repas. « On a entendu que nous n’étions pas le seul établissement où il y avait eu ce problème de nourriture. Mais depuis cela, nous sommes plusieurs à ne plus prendre ces repas. » Le lycée se serait retourné contre le prestataire.Plusieurs fois, nous avons essayé de joindre la direction de cet internat et nous n’avons jamais pas pu avoir de réponse concernant un éventuel « toilettage » de l’internat
http://www.lunion.presse.fr/accueil/pains-aux-insectes-a-l-internat-prive-ia0b0n301739
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