« Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, avoue Alphonse Lafont à la barre du tribunal correctionnel de Soissons. Je le regrette. » Hier, il est ressorti avec 18 mois de prison ferme. La raison ? Dans la nuit du 30 au 31 octobre 2013, à 00 h 30, le prévenu entre dans un mobile-home et roue son propriétaire de coups au niveau du visage et de l’épaule. Résultat : 10 jours d’incapacité totale de travail. Selon la victime, il n’aurait pas agi seul. Une circonstance aggravante dont il se défend : « J’étais seul, affirme-t-il. Je certifie qu’il ment ! »
Autre point de désaccord : la victime affirme avoir été frappée dans son lit pendant son sommeil. Pour le prévenu, les faits se sont déroulés alors que tous deux se tenaient debout, à l’intérieur de la caravane.
Seule chose certaine : le prévenu était fortement alcoolisé. Malgré ses dénégations du début, il a fini par reconnaître ces faits de violences commis « parce qu’il m’a dénoncé dans une autre affaire de vol alors que j’ai des preuves du contraire. » Pas de quoi perturber Christophe De Bosschere, le président du tribunal correctionnel : « Il aurait fallu attendre le 17 février pour vous expliquer devant le tribunal. »
Tout en disant regretter ces actes, il dément les accusations de menaces de mort et de dégradations (deux véhicules, un portail et un carreau du mobile-home) pour lesquelles il comparaissait également.
Pour ces derniers faits, il a été relaxé, faute de preuve. Il est par ailleurs reconnu coupable de violences en réunion. Au vu de ses antécédents (déjà 13 condamnations essentiellement pour vol), le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison ferme avec maintien en détention
http://www.lunion.presse.fr/region/il-roue-un-homme-de-coups-au-milieu-de-la-nuit-ia18b0n296286
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