lundi 20 mai 2013

Deux voleurs présumés trahis par leur ADN

SOISSONS (Aisne). En septembre dernier puis en novembre, des cambriolages avaient été commis à Courmelles et Vregny. Les auteurs présumés viennent d’être retrouvés grâce à leur ADN.

LA police technique et scientifique (PTS) est, de plus en plus, un allié précieux des enquêteurs pour identifier les auteurs de vols par effraction. Deux affaires solutionnées en fin de semaine dernière par les gendarmes l'ont encore démontré, grâce à des retours positifs d'empreintes génétiques.
Le premier cambriolage résolu remonte au 14 septembre 2012. Cette nuit-là, la société Anett de Courmelles est la cible de voleurs qui, après avoir fracturé les distributeurs, fouillent l'ensemble des locaux et repartent avec du matériel informatique et des aspirateurs.
Sur place, un technicien d'investigations criminelles de proximité (TICP) procède au relevé d'indices et empreintes digitales et génétiques. Transmise à l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) basé à Rosny-sous-Bois, puis confronté au fichier national des empreintes génétiques, la trace ADN finit par parler.
Elle conduit les gendarmes de la compagnie de Soissons… à la maison d'arrêt de Liancourt, dans l'Oise. C'est là qu'est incarcéré un Roumain dont le profil génétique est le même que celui retrouvé à Courmelles.

Des dizaines de vols déjà à son actif
Entendu par les enquêteurs, le cambrioleur présumé a reconnu les faits. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Soissons le 16 septembre.
Les autres vols par effraction solutionnés, avec le même renfort de la PTS, se sont tous déroulés à Vregny le 20 novembre dernier. L'équipe qui a sévi dans le village du nord de Soissons avait visiblement été déposée à l'entrée de la commune avant de mener son équipée nocturne.

Quatre faits ont été recensés par les gendarmes, rue du Général-de-Gaulle, place de la Mairie puis chemin de Pierrelet. Au fil de leur périple dans Vregny, les voleurs ont fait main basse sur des outils dans des abris de jardin, mais aussi sur des numéraires, des bijoux et du matériel informatique dans des habitations.
Ce sont, là, des traces ADN trouvées sur une perceuse ayant servi au cambriolage et abandonnée sur place, ainsi que sur un briquet laissé maladroitement dans l'une des résidences visitées, qui ont permis de confondre l'un des auteurs présumés.

C'est là encore en prison, mais à Rouen (Seine-Maritime) que les gendarmes sont allés, vendredi, auditionner le mis en cause, un ressortissant des pays de l'Est écroué pour plusieurs dizaines de cambriolages. Face aux militaires, l'homme a affiché un mutisme total. Il sera jugé le 16 septembre.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-voleurs-presumes-trahis-par-leur-adn

2 commentaires:

  1. Ce sera un excellent moyen d'eviter des erreurs judiciaires , bonne journée bises Jacqueline

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  2. Comme dans RIS ou les Experts, lol
    Bon samedi Francis !

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