Mardi 30 octobre, cette jeune fille s'est présentée dans l'après-midi avec sa mère et sa tante à l'hôpital de Soissons "pour une hémorragie vaginale", a indiqué à l'AFP le procureur de Soissons Frédéric Trinh, confirmant une information de L'Union. "Lors de l'examen, le gynécologue s'est aperçu que cette jeune fille avait accouché, l'adolescente le contestant auprès des médecins", a ajouté le procureur, précisant qu'une enquête avait été ouverte. A son domicile, dans un quartier populaire de cette ville d'environ 30.000 habitants, le cadavre d'un bébé a été retrouvé.
La jeune fille, scolarisée, n'était pas suivie par des assistances sociales ni par un juge pour enfants. La mère a affirmé qu'elle ignorait que sa fille était enceinte et avait accouché, selon le parquet. "Nous sommes en train de déterminer les causes et les circonstances du décès du bébé avec une difficulté car, de par son état de choc important, la jeune fille a été hospitalisée en psychiatrie", a dit M. Trinh. L'enquête a été confiée au commissariat de Soissons.
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