mardi 17 juillet 2018

Le toboggan d’Axo’Plage à Monampteuil critiqué

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Camille, 6 ans et demi, casquette rose Hello Kitty sur la tête, s’adosse contre un pieu gradué, planté à l’entrée du toboggan. « Désolé mais tu n’es pas assez grande pour y aller toute seule…  », annonce à la petite fille, visiblement déçue, l’un des agents encadrants venu la mesurer. L’enfant fait un peu moins 1,20 mètre, la taille minimum pour pouvoir y entrer sans parent accompagnateur. «  Je n’ai pas pris mon maillot de bain aujourd’hui, donc ma fille ne peut pas y aller  », s’agace Cléa, la mère de Camille, avant de tacler : « Nous étions venus exprès pour lui faire faire du toboggan. Nous ne reviendrons plus parce qu’ensuite, il faudra payer et c’est bien trop cher !  ». Cléa et sa fille souhaitaient, comme de nombreux parents et centres aérés lundi dernier, profiter de la gratuité du toboggan décrétée pour la journée de l’inauguration officielle de l’installation, prévue en fin de journée.
Le reste du temps, les visiteurs doivent s’acquitter d’un supplément de 5 euros par personne en plus du prix du billet (5 euros/adulte, 3 euros/enfant). Trop pour certaines bourses. Pour l’heure, aucune baisse de prix n’est dans les cartons. La fréquentation ne se porterait d’ailleurs pas mal selon la régisseuse du domaine, Christine Pingry : «  Pour un démarrage, c’est très encourageant. Les bonnes journées, nous sommes à 190-250 tickets jour. Et le toboggan n’est pourtant ouvert que de 12 à 20 heures !  »

« Pas assez d’eau au niveau de l’aquafrein »

Autour du toboggan de polyester, qui aura coûté 400 000 euros à la collectivité, trois agents saisonniers s’affairent pour rappeler les consignes de sécurité aux baigneurs. Mais outre les risques de chute habituels, certains usagers se plaindraient du plan de descente du toboggan. «  Où se trouve l’arnica ? », s’interroge une animatrice de centre aéré venue avec 18 bambins de Crépy. «  Si tu t’es fait mal Esteban, tu n’y retournes plus !  », avertit-elle, constatant l’apparition d’un bleu sur le dos de l’enfant. Parce qu’ondulé, le toboggan ferait faire aux usagers de petits sauts. Certains retomberaient mal et se cogneraient le dos, voire la tête. «  Ah, la vache ! Aie, ça fait mal ! », lance en sortant de l’eau Naomi, petite fille haute comme trois pommes. Brinquebalée dans la descente, elle est suivie d’un garçon pas froussard, qui, lui, filme sa descente avec son téléphone portable, trempé. «  Le problème, c’est la position de départ de la glisse. Certains baigneurs prennent de l’élan en s’agrippant aux barres de sécurité », affirme Christine Pingry. Mais un surveillant positionné au niveau des départs le proscrit et pourtant, les bobos continuent. « Il n’y a surtout pas assez d’eau au niveau de l’aquafrein (NDRL : bassin à l’arrivée censé freiner la chute). Je l’ai signalé aux techniciens. Pour le reste, le toboggan demeure un sport de glisse. Certains sont plus ou moins souples…  », argumente Arnaud Dumanet, directeur général de la société Dallet, le fabricant du toboggan. La société implantée dans la Somme aurait déjà installé ce modèle notamment à Narbonne, et sans essuyer de critique……………………  LIRE DANS LE JOURNAL L'AISNE NOUVELLE …………….  Le toboggan d’Axo’Plage à Monampteuil critiquéhttp://www.aisnenouvelle.fr/76329/article/2018-07-17/le-toboggan-daxoplage-monampteuil-critique

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