Un “homme honnête” face à la famille d’un gendarme “dévastée” par sa faute d’inattention. C’est un triste procès qui s’est déroulé mardi 3 juillet au tribunal correctionnel de Reims et dont a rendu compte le quotidien L’Union.
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Le 11 octobre 2017 au petit matin, un homme de 52 ans au volant d’une Ford Kuga a coupé la route à un motocycliste. Percuté de plein fouet, ce dernier, qui pilotait une Suzuki 650cm3, est décédé sur le coup. Agé lui aussi de 52 ans, il s’agissait de l’adjudant-chef Frédéric Stroubes commandant la brigade territoriale de Soissons (Aisne), qui allait prendre son service.
Une veuve et quatre enfants dévastés
La famille du militaire ne s’est jamais remise de ce drame. “Sa veuve, ses deux enfants et les deux enfants de son épouse qu’il a élevés comme les siens, tous sont dévastés”, explique Me Pauline Manesse, leur avocate, citée par L’Union. Elle précise que les assureurs n’ont toujours pas indemnisé ces malheureux qui “doivent en plus se débrouiller seuls”.
Le procureur a rappelé qu’une simple faute d’inattention était à l’origine du drame, et que ce “conducteur ordinaire”, qui ne roulait pas à une vitesse excessive n’avait consommé ni alcool ni stupéfiant et ne se servait pas de son téléphone portable. L’homme a été condamné à trois mois de prison avec sursis et six mois de suspension de permis de conduire.
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