Ils s’étaient dit « oui » en 1957… Soixante ans plus tard, ce couple a souhaité renouveler un consentement qui a bouleversé leur vie.
Les Noces de Diamants de Jacqueline et André Hugé un événement en cité bucyquoise.
« Les diamants sont éternels » avait affirmé le réalisateur Guy Hamilton en 1971. Alors qu'il signait le septième opus de la saga cinématographique d'un certain... James Bond ! Si le contexte s'est - fort logiquement - révélé différent, Thierry Routier premier magistrat de Bucy-le-Long n'a pu résister à l'envie d'en faire illusion du bout des lèvres lors de la célébration des 60 ans de mariage de Jacqueline et André Hugé avant qu'il ne les convient à prendre place devant lui.
« Célébrer un mariage est l'une des plus belles tâches qu'un élu municipal ait à accomplir. Il traduit généralement le début d'une vie à deux, ce désir d'une famille, offre l'opportunité d'appréhender l'avenir avec l'ambition, parfois la fougue de la jeunesse. Lorsqu'il s'agit de recueillir des consentements formulés soixante ans plus tôt, l'exercice de style devient différent » mentionnait le maire. Tout en s'efforçant à dissimuler une émotion qui s'intensifiait au moment même où celui-ci se découvrait le souhait de feuilleter l'album aux souvenirs de ce couple sans histoires. Excepté la leur.
« En cette période de fin d'année où il est de coutume d'honorer les enfants, les jeunes pousses de l'arbre généalogique, nous accordons cependant notre attention à ceux qui s'identifieraient presque comme les racines » soulignait-il avant de décliner le parcours de ceux qui « se sont dit oui une première fois le 4 novembre 1957 en mairie de Berzy-le-Sec, sous le regard complice d'Alexandre Lucot, officier de l'état civil de l'époque ».
Se tournant vers André Hugé, Thierry Routier évoquait : « Vous êtes né le 18 octobre 1937 à Soissons. Vous avez débuté votre carrière professionnelle à la Blanchisserie de Courmelles avant d'effectuer votre service militaire en Algérie. De retour en métropole, vous devenez gérant d'un familistère jusqu'en 1965. Où il vous ressentez le désir d'être représentant en machines agricoles. Vous collaborez ainsi avec les établissements Melotte, Bernardi puis Franquet. Mais notre village vous connaît pour une autre raison » lançait-il. Avant de dévoiler la passion canine de l'intéressé. « Vous êtes le président fondateur du Canin Club de Bucy-le-Long et votre nom n'a cessé de rayonner lors de compétitions locales, régionales et même nationales »
Un intérêt certain qu'il partageait d'ailleurs aussitôt avec Jacqueline devenue son épouse. Au foyer dans un premier temps, elle devient secrétaire à la sucrerie de Vierzy puis caissière chez Magany - enseigne plus connue aujourd'hui de Monoprix -, avant de rejoindre le département de l'Aisne en tant qu'assistante familiale. « Maman de quatre enfants, Marie-Christine, Frédéric, Ingrid et Jérémy, vous n'avez ménagé vos efforts afin d'épauler votre mari et ainsi favoriser le développement de cette association canine »
Aujourd'hui grands-parents et arrière-grands-parents, ce joli duo coule une existence paisible et discrète. Le temps d'une journée, André et Jacqueline se sont toutefois attirés bon nombre de regards. Surtout lorsqu'ils se sont à nouveau juré fidélité. Un acte symbolisé par des noces de diamant, « une pierre précieuse rare et inaltérable qui apparaît toutefois comme le reflet de votre union » indiquait Thierry Routier. A l'heure de remettre quelques petits présents à ce couple qui ne dérogeait à une autre règle, celui du baiser... Avant qu'ils ne donnent rendez-vous dans dix ans.
lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
Lire la suite >http://www.vuduchateau.com/actu-6535-jacqueline-et-andr-hug-a-six-d-cennies-plus-tard.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire