Un homme s’est suicidé après avoir menacé son ex-amie, à Pommiers près de Soissons.
e sont des scènes que l’on voit d’habitude à la télé. Là, c’était dans ma rue, chez ma voisine. » Cette jeune femme, voisine de Marie-Pierre Braconnier, rue du 11-Novembre à Pommiers, petit village à quelques kilomètres de Soissons, a du mal à en revenir.
Peu avant 9 heures, un homme vient de retourner son arme contre lui, un fusil de chasse, dans la maison de son ex-amie, avec laquelle il avait eu une relation, il y a maintenant plus d’un an. Quand les militaires vont arriver, le corps de Frédéric Goubert est sans vie. Cet employé à la commune de Fontenoy ne semble pas avoir supporté cette séparation, pourtant déjà ancienne, avec Marie-Pierre Braconnier, professeure des écoles à Fontenoy.
Elle sort par la fenêtre pour échapper à son agresseur
Ce mercredi matin, selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme a attendu que les trois enfants de celle que tout le monde appelle Marie soient partis au collège et au lycée. Armé d’un pistolet tirant des balles en caoutchouc, il tente de pénétrer dans la maison de son ex-amie, par l’arrière, une véranda dont il sait la porte ouverte. Sauf que celle entre cette terrasse couverte et la maison est fermée. Il aurait tenté de donner de coups sur la porte pour y entrer. Devant ce comportement, la professeur des écoles à Fontenoy, sort par la fenêtre pour échapper au coup de folie qui semble animer son ancien ami.
« J’ai vu Marie passer par sa fenêtre puis s’enfuir », explique sa voisine d’en face. Au numéro 3, son autre voisine entend des cris, des appels à l’aide. « J’ai entendu « au secours », plusieurs fois [...] Je suis sortie et c’est à ce moment-là, que j’ai vu passer un homme qui retournait vers l’église. » L’homme, c’est Frédéric Goubert. Il a bien tenté de rattraper son ancienne amie qui s’enfuyait. Il lui a même tiré une de ses balles en caoutchouc sur la cheville. Comme elle est allée se réfugier chez ses autres voisins, la famille Littière, il a changé d’idée.
« Si je ne peux l’avoir, ça sera moi »
Son but ? Retourner à sa voiture, stationnée à une dizaine de mètres de la maison de celle qui est aussi une conseillère municipale de Pommiers. Dans celle-ci se trouve une seconde arme, beaucoup plus dangereuse, puisque c’est un fusil de chasse. De nouveau, la plus proche voisine voit passer l’homme sur le trottoir, avec le fusil au bras, mais le canon non fermé. « Je crois qu’il a dit quelque chose comme «si je ne peux l’avoir, ce sera moi.» »
À cet instant, Frédéric Goubert comprend peut-être que son comportement est irrationnel. Qu’il ne retrouvera pas son ex-amie et décide d’en finir. Avec le fusil de chasse, dans la propriété de Marie-Pierre. Cette dernière, très choquée, a été emmenée au centre hospitalier de Soissons. Ses enfants sont allés chez leur père, qui vit toujours à Pommiers.
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