100 ans après encore des grenades, des obus, des munitions et bien d’autres réapparaissent…

Jean-Luc Pamart, président du Soissonnais 14/18 en retrouve chaque année dans sa récolte de pommes-de-terre...

De drôles de patates !

Sur la ligne de front, à seulement quatre-vingts kilomètres de Paris, dans le Soissonnais, la Grande Guerre est encore là.

Jean-Luc Pamart, agriculteur axonais la côtoie chaque jour. Ses pommes de terre sont semées sur le champ de bataille, elles poussent sur le corps des soldats français et allemands tombés sur ses terres il y a 100 ans. Au moment de la récolte, des munitions sont régulièrement retrouvées. Ainsi en mars 2017 un nouvel obus allemand de gros calibre, un minen de 17 cm a été déterré.
Le 20 septembre après 4 jours de tri de pommes de terre, ce sont 20 grenades qui ont été récoltées sur la cote 150 (au niveau de l'entonnoir "Maunoury") au-dessus de Vingré. Ces drôles de "patates" ont la même taille que les vraies. A chaque récolte, Jean-Luc Pamart en retrouve une cinquantaine, de toutes sortes, de toutes tailles, des allemandes, des françaises comme des grenades "poire" françaises, des grenades boules quadrillées allemandes (die Kugelhandgranate), ainsi qu'un tas impressionnant de ferraille (tiges de crapouillots, éclats et fonds d'obus, pioche, ...).
Plus de 100 ans après, la guerre de 14 n'est pas terminée, elle est omniprésente et laisse encore d'innombrables souvenirs.

lire sur le blog vuduchateau.com                      merci Laurence 

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