Le Courrier Picard
Soissons
Cela remonte à début juillet. Un collègue de l’entreprise de protection incendie où Sébastien Paul Lange travaille est venu le trouver avec un petit rongeur couvert de poussière. « Il m’a dit : tiens, c’est pour toi », se rappelle Sébastien. Alors, il a pris le lérot.
« C’était un tout petit souriceau, raconte-t-il. Il avait encore les yeux collés. » Dans la foulée, il en découvre un autre. « Celui-là avait les yeux ouverts, il était plus vivace, il nous regardait. » Sébastien Paul Lange les a ramenés chez lui. Ce responsable de la section locale du PCF est connu pour être l’ami des bêtes. A son domicile, il a déjà des oiseaux, des papillons et des phasmes (insectes).
De retour chez lui, il a donc nettoyé ses deux nouveaux pensionnaires avec un coton et du sérum physiologique. « J’ai été surpris, ils se sont laissés faire. Je les ai nourris au lait maternisé pour chat pendant plusieurs jours. »
Dès lors, il ne s’agit plus de deux rongeurs sauvés d’une mort certaine – son patron s’apprêtait à traiter les locaux contre les rongeurs –, mais de « Gribouille » et « Noisette ». Ils ont chacun leur caractère. Le plus grand « est assez dépendant de moi. L’autre est plus autonome. Ce sont des animaux craintifs mais qui s’attachent facilement à ceux qui s’en occupent. » Ainsi, une nuit, Sébastien les entend gémir. « Quand je suis arrivé dans le salon, j’ai ouvert la cage, ils sont montés sur mon épaule et se sont collés à moi. Au bout de quelques minutes, ça allait mieux. »
Depuis quelques jours, les deux petits animaux sont passés au kiwi, aux amandes fraîches, aux tomates cerise et aux cranberries. « Je pense que je vais les garder. Il faut que j’opte pour une cage plus grande
Ils sont tout beaux les bébés lérots http://www.courrier-picard.fr/45480/article/2017-07-24/ils-sont-tout-beaux-les-bebes-lerots
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