Dans les faits, un « aléa thérapeutique » serait survenu lors de l’opération menée par le Docteur C. Le lavage des organes aurait propulsé un amas de matière fécale solidifié de deux millimètres (ayant sans doute provoqué l’appendicite) sur le foie, provoquant ainsi un abcès sur cet organe. L’abcès a sans doute été favorisé par une sécrétion purulente et un écoulement de sang, bref des germes. La première faute reviendrait à Mme B., la radiologue qui aurait eu « un doute » en visionnant une image du scanner le 6 novembre.
taux anormal de protéine c
À la barre et lors des auditions, elle a affirmé avoir confié ce « doute » au Dr C. qui ne lui aurait pas répondu. Elle n’a pas rapporté par écrit avoir vu cet abcès sur le foie car le chirurgien lui aurait dit de se concentrer sur un autre abcès situé au niveau de la plaie interabdominale (ouverture réalisée pour l’opération). Et elle n’a pas redemandé de nouveau scanner ni pris le soin de consulter d’autres radiologues pour interpréter l’image.
Le Dr C. aurait commis une deuxième faute dans le suivi. Des analyses de sang réalisées sur la patiente ont révélé un taux anormal de protéine C réactive, indiquant une possible infection. Bien qu’il ait été diminué par deux sous l’effet des antibiotiques, ce taux était considéré comme 15 à 22 fois au-dessus de la norme le 5 novembre, cinq jours avant la sortie de l’hôpital. Sarah J. aurait donc sans doute dû poursuivre une antibiothérapie.
Marc Antonini, avocat de la famille de la victime, a estimé que le chirurgien ne pouvait « pas se défausser, s’exonérer ». Il a aussi indiqué que ses clients ne comprendraient pas que les deux praticiens puissent poursuivre leur activité................... LIRE SUR LE COURRIER PICARD ................. Deux médecins de Château-Thierry jugés pour homicide involontairehttp://www.courrier-picard.fr/32224/article/2017-05-23/deux-medecins-de-chateau-thierry-juges-pour-homicide-involontaire
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