Publication de Monsieur Alain Crémont Maire de Soissons :
La date du 8 mai 1945 signe l’arrêt des combats de la Seconde Guerre mondiale sur le front européen. Comme dans de nombreuses villes en France, à Soissons, on assiste alors à une explosion de joie dans la liberté retrouvée. La France et les Français venaient de survivre à 5 années de guerre et d’occupation.
Grâce à l’engagement militaire des Forces Françaises Libres, à l’héroïsme des résistants de l’intérieur et à la générosité des Justes, l’honneur de notre pays est sauf.
Durant ces 5 années, les destins individuels se sont rangés derrière
les intérêts de notre nation, derrière le destin de la France. Hier
comme aujourd’hui, c’est ce qui fait la grandeur de notre pays : savoir
se rassembler et se mobiliser dans les pires moments.
La célébration de la Victoire du 8 mai 1945 représente la fin d’un long cauchemar et le triomphe sur le nazisme et l’occupation. Elle représente aussi le début de la réconciliation des nations européennes.
Pour la grande majorité d’entre nous, notamment pour les jeunes générations, la paix en Europe est un acquis, une évidence, car nous l’avons toujours connue. Mais, nous devons nous rappeler que la paix de ces 72 dernières années est précieuse au regard des siècles de guerres qui ont opposé la France aux pays européens.
Aujourd’hui, en 2017, nous avons donc un double devoir : un devoir de mémoire, pour nous souvenir du sacrifice de celles et ceux qui sont morts pour nous et un devoir de vigilance, afin que pareils drames ne se reproduisent plus.
Continuons à transmettre cette histoire. Saluons d’ailleurs les anciens combattants et les porte-drapeaux qui, avec leurs associations, accomplissent ce travail sans relâche. Nous vous devons beaucoup.
Notre responsabilité est aussi d’aller au-delà du témoignage et du souvenir. Elle nous engage à inscrire dans le temps ce message de paix et à agir constamment et concrètement pour que soient respectées les valeurs républicaines et démocratiques.
À la lumière de ce que nous venons de vivre, je veux croire que ces valeurs sont profondément et durablement enracinées dans notre pays. À nous de les préserver. À nous de les faire vivre. À nous de défendre cette belle idée européenne et française, fondée sur le rapprochement des hommes et le respect de leurs droits les plus fondamentaux.
À nous, toujours, de nous lever et d’être fiers quand certains, au nom de je-ne-sais-quel-fanatisme, essaient de fouler au pied le combat pour lequel nos aïeux sont morts.
C’est tout cela la portée de la cérémonie qui nous rassemble ce matin.
Ne l’oublions pas. Et soyons #fiersd’êtreFrançais !
La célébration de la Victoire du 8 mai 1945 représente la fin d’un long cauchemar et le triomphe sur le nazisme et l’occupation. Elle représente aussi le début de la réconciliation des nations européennes.
Pour la grande majorité d’entre nous, notamment pour les jeunes générations, la paix en Europe est un acquis, une évidence, car nous l’avons toujours connue. Mais, nous devons nous rappeler que la paix de ces 72 dernières années est précieuse au regard des siècles de guerres qui ont opposé la France aux pays européens.
Aujourd’hui, en 2017, nous avons donc un double devoir : un devoir de mémoire, pour nous souvenir du sacrifice de celles et ceux qui sont morts pour nous et un devoir de vigilance, afin que pareils drames ne se reproduisent plus.
Continuons à transmettre cette histoire. Saluons d’ailleurs les anciens combattants et les porte-drapeaux qui, avec leurs associations, accomplissent ce travail sans relâche. Nous vous devons beaucoup.
Notre responsabilité est aussi d’aller au-delà du témoignage et du souvenir. Elle nous engage à inscrire dans le temps ce message de paix et à agir constamment et concrètement pour que soient respectées les valeurs républicaines et démocratiques.
À la lumière de ce que nous venons de vivre, je veux croire que ces valeurs sont profondément et durablement enracinées dans notre pays. À nous de les préserver. À nous de les faire vivre. À nous de défendre cette belle idée européenne et française, fondée sur le rapprochement des hommes et le respect de leurs droits les plus fondamentaux.
À nous, toujours, de nous lever et d’être fiers quand certains, au nom de je-ne-sais-quel-fanatisme, essaient de fouler au pied le combat pour lequel nos aïeux sont morts.
C’est tout cela la portée de la cérémonie qui nous rassemble ce matin.
Ne l’oublions pas. Et soyons #fiersd’êtreFrançais !
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