le CDG Express devrait relier dès 2023 l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la Gare de l’Est. Un projet qui suscite des inquiètudes, celles des élus de l'Aisne et des usagers de la ligne Paris-Laon. La future ligne comptera des voies existantes, la ligne K et celle du TER Paris-Laon.
Sur le CDG Express, cette desserte ferroviaire à grande vitesse qui devrait relier dès 2023 l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la Gare de l’Est. La future ligne comptera 32 kilomètres de voies entre la Gare de l’Est et le terminal 2 de l’aéroport, dont 8 kilomètres de voies nouvelles.
Les 24 kilomètres de voies existantes sont aujourd'hui principalement utilisés par la ligne Transilien K (train de banlieue 11 500 voyageurs/jour) et le TER Paris-Laon (6 000 voyageurs/jour). L'utilisation de ces lignes inquiètent élus et usagers de l'Aisne.
En 2016 l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) a d'ailleurs émis des réserves sur la « capacité à intégrer les circulations du nouveau service de transport sur une infrastructure ferroviaire déjà lourdement sollicitée. Par ailleurs, l'association des usagers de Paris-Crépy-Laon avait demandé la réouverture de la ligne Crépy-Compiègne, des voitures supplémentaires pour certains trains où les voyageurs sont debout, des dessertes supplémentaires et la réouverture des gares.
Un enjeu pour Paris
L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy-CDG), deuxième aéroport d’Europe, neuvième du monde par le trafic, est la principale « porte d’entrée » de ces visiteurs sur Paris et la région d’Île-de-France. Son trafic aérien augmente d’environ 3 % par an depuis 1995, et les perspectives de croissance à venir sont du même ordre.
Or, les voies d’accès à cet aéroport, qu’elles soient routières ou ferroviaires, sont en saturation croissante et Paris est l’une des rares grandes capitales à ne pas disposer d’une liaison ferroviaire rapide et dédiée entre son centre-ville et son principal aéroport.
CDG Express sont un atout à l’appui de la candidature de la France aux JO comme à l’Exposition universelle ; or, pour une mise en service en 2023, les chantiers de construction de l’infrastructure et la procédure de désignation de l’exploitant du service devront être engagés le plus rapidement possible, compte tenu de la complexité technique du projet et du délai nécessaire pour l’acquisition du matériel roulant.
- Aisnehttp://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/aisne
Inquiétude des élus face au projet du CGD Express
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