dimanche 30 avril 2017

Un Soissonnais se retrouve dans l’impossibilité d’enterrer son père

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ARTICLE DU JOURNAL L'UNION                   

Perdre son père, qui plus est à l’âge de 23 ans, est tout, sauf un moment heureux. Mercredi dernier, Romain Deyme, jeune employé du Mc Donald de Soissons, a vu deux policiers venir le chercher sur son lieu de travail. Pour lui annoncer cette terrible nouvelle que son père, venait de se faire faucher très tôt, ce funeste mercredi, par un camion, rue du 25e-RGA, artère qui contourne Compiègne.

À 52 ans, cet ancien employé de la mairie de Soissons, recherchait son chien, «  son quatrième fils  » déclare Romain. Vêtu de sombre, il n’a pas été vu par un chauffeur routier. Une tragédie pour cet homme, déjà victime d’un accident, et qui remontait la pente, et logeait dans un foyer de l’association Collia à Compiègne.

Outre l’aspect émotionnel, ce drame entraîne des conséquences inattendues sur le jeune homme, devenu subitement le seul soutien de famille. Son père divorcé, un premier demi-frère éloigné, une sœur handicapée mentale, voici celui qui vit dans un foyer jeune travailleur à Soissons qui se trouve face aux charges financières de l’enterrement.

«  J’ai un salaire de 1000 euros et les trois devis que j’ai demandés à trois organismes de pompes funèbres, sont tous compris en 3200 et 3800 euros. Un coût que je ne peux pas assumer immédiatement  ». Sa maman, femme de ménage, n’a guère plus de ressources. «  Quand je voyais les devis se faire, il n’y avait que des plus qui s’ajoutaient. Je me demandais quand ils allaient s’arrêter !  » D’où cet appel à l’aide.


La convention obsèques de son père inactive

car trop récente

Son père avait pris une convention obsèques mais n’avait que quelques mois de cotisations. «  Il faut attendre un an et un jour pour débloquer le capital. Là, je n’ai eu que le remboursement des quatre mois de cotisations. Soit moins de 500 euros. J’ai bien choisi ce qu’il y avait de moins cher, tout en respectant les choix de mon père, à savoir se faire incinérer. Le corps étant pour l’instant en chambre mortuaire, je dois prendre en charge les déplacements de Soissons à Compiègne puis le retour, et ensuite l’aller et retour à Reims où se trouve le crématorium  ».

Vaincu par les émotions et les démarches, le jeune homme n’a pu retourner qu’une journée à son travail, avant d’être arrêté. «  Quand je pense à cette histoire, je craque. » Son père a habité à Soissons pendant 15 ans, travaillant notamment pour la ville comme veilleur de nuit pour l’accueil des personnes en difficulté, quand il se trouvait avenue Charles-de-Gaulle.

Avant d’avoir un accident qui lui a brisé la vie et éloigné vers Compiègne. Un endroit où il commençait à reprendre le pas sur le sort. Jusqu’à ce mercredi matin.
Un Soissonnais se retrouve dans l’impossibilité d’enterrer son pèrehttp://www.lunion.fr/28439/article/2017-04-30/un-soissonnais-se-retrouve-dans-l-impossibilite-d-enterrer-son-pere

3 commentaires:

  1. Il faudrait créer une cagnotte leetchi pour demander un peu d'aide on sais jamais

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  2. L assurance du chauffeur routier doit vous verser une indemnisation ce qui vous permettra de solder les frais d obseques..le pere de mes filles est décédé dans les memes circonstances pour cela mettait vous en contact avec leur assurance..

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  3. Et mr le maire de soissons je crois qu il pourrais faire un effort pour son père qui a travailler a la mairie

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