Très accidentogène, le haut de la côte de la Perrière devrait changer, avec des travaux programmés en 2018. Sauf que les riverains ne sont pas au courant…
Pour savoir ce qui va se dérouler dans cette fameuse côte de La Perrière en haut de la RN 2 à la sortie de Soissons, il faudra encore patienter. Même si la Direction interrégionale des routes Nord a glissé quelques éléments sur l’avenir de cet endroit. « Une étude de sécurisation est en cours au sein de la DIR Nord pour traiter l’accès au centre équestre, (NDLR : juste à côté de la ferme de la famille Létrillart), et à la champignonnière, pour traiter au mieux l’accès arrière et celui du point de vente », explique le service de presse de ce service basé à Lille. De quelle façon ? Pour l’instant, le service de presse précise qu’« en 2017, la DIR Nord procédera à des acquisitions foncières et à la finalisation des dossiers de consultation. Puis, les travaux sont prévus en 2018 ». Sauf que pour l’instant, le service ne précise pas où et pourquoi vont se faire ses acquisitions foncières.
Si l’on interroge les principaux concernés par cette situation, à savoir François Létrillart et Vincent Gandossi, un des trois frères qui dirigent la champignonnière, pas un n’a été consulté ou même sondé. « Lorsque L’Union a indiqué les premières mesures et celles envisagées, notamment qu’il allait être tout fait que pour que l’on ne puisse faire demi-tour en haut de la côte, nous nous sommes consultés avec le maire de Crouy et les dirigeants de la champignonnière, se rappelle François Létrillart, et nous étions allés en délégation voir le directeur de cabinet du préfet, Cédric Bonamigo. C’était lui qui annonçait les mesures. Nous avions expliqué les contraintes que nous aurions eues, et celles déjà en place. »
Lors de cette entrevue, l’idée d’un rond-point avait été évoquée. Un ouvrage d’art situé un peu plus haut que l’entrée actuelle de la ferme des Létrillart, permettant à tout le monde d’aller de part et d’autre, sans couper la RN 2. « Cela permettrait aussi de casser la vitesse », renchérit François Létrillart. Sauf que le coût, en cette période de disette budgétaire, peut freiner.
Et pourquoi pasMais les acquisitions envisagées de terrain indiquent des travaux lourds. Pas trop tôt.
un rond-point tout
en haut de la côte,
qui interdirait tout franchissement
Dans l’immédiat, dans le sens Laon-Paris, la DIR Nord a renforcé la signalisation en approche de l’échangeur de la sucrerie indiquant par panneaux le rabattement, et un 90 RAPPEL, complétée par un renforcement du marquage au sol, prolongeant la ligne blanche continue sur 50 m. De plus une plate-forme radar a été installée au droit de la bretelle entrante sur la RN2. Avec son appareil qui a déjà sévi.
http://www.lunion.fr/18438/article/2017-03-02/sur-la-rn2-premieres-mesurespour-la-cote-de-la-perriere
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