vendredi 24 juin 2016

Le champion du monde d'aérobic est Soissonnais

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Il va avoir 18 ans et sa passion c’est l’aérobic. Florian Bugalho est persuadé que son sport gagnerait à être connu. Champion du monde, il en est l’ambassadeur rêvé.
Il avait besoin de dépenser de l’énergie, de « s’épuiser », même, selon ses termes. Avec l’aérobic, Florian Bugalho a gagné. Et il collectionne les médailles. Cet habitant du Soissonnais vient de monter sur la première marche du podium au championnat du monde, avec l’équipe de France d’aérostep.
Un titre dont il est fier. Il aime aussi promouvoir la discipline qu’il pratique depuis 2009. « Si les gens voyaient plus d’aérobic, ils aimeraient ça », affirme le jeune champion, résolument favorable à davantage d’aérobic à la télévision. D’ailleurs, depuis Saint-Christophe-à-Berry où ils habitent, ses parents n’ont pas pu voir ses performances en Corée du Sud…
Dans l’esprit de beaucoup, l’aérobic, c’est Véronique et Davina, des femmes en justaucorps qui, alignées, réalisent des mouvements répétitifs, en rythme, avec le sourire. En compétition « c’est beaucoup plus sportif que cela », affirme Florian Bugalho. Inscrit à la Soissonnaise depuis l’âge de 10 ans, il a commencé par la gymnastique puis s’est dirigé l’année suivante vers l’aérobic. « Au final, ça m’a plu. Pendant six mois, j’ai préparé le championnat de France et j’ai été champion direct », raconte, sans fausse modestie mais sans prétention non plus, le jeune homme qui fêtera ses 18 ans dimanche.
Tout s’est ensuite très vite enchaîné : « Des entraîneurs nationaux m’ont détecté pour entrer au pôle France. » En 2011, l’Axonais quittait le canton de Vic-sur-Aisne pour aller à Paris d’abord puis à Aix-les-Bains où il suit une filière sport-études. « Je m’entraîne trois heures par jour mais, quand je suis en vacances, il me faut du sport », révèle Florian Bugalho. Maintenant, il n’est pas question pour lui de pratiquer un autre sport. D’ailleurs, il a essayé le football pendant un an mais la cohésion de l’équipe n’était pas assez bonne à son goût. Dans la sienne, il est désormais le plus jeune puisqu’il est senior depuis quelques mois. « Tout le monde est gentil avec moi » et lui, de son côté, apporte beaucoup d’aide et de conseils. Forcément, il fait partie du pôle France depuis huit ans maintenant. Huit d’effort et d’abnégation mais aussi de satisfactions. À Tokyo, en avril 2016, pour une étape de la coupe du monde, il était 3 e  en groupe et, en novembre dernier, au Portugal, il obtenait une médaille d’or au championnat d’Europe.
Il en fait des voyages ! « C’est cool », pense-t-il. Et ses parents  ? « Ils sont fiers de moi, ils voient que je deviens autonome. » Plus tard, il sera sans doute préparateur physique. Mais sa carrière promet d’être longue encore.
http://www.lunion.fr/node/752873

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