Première journée sans fausses notes pour le festival du Soissonnais. Près de 5000 personnes ont eu droit à des prestations détonantes.
Les pieds du donjon de Septmonts ont tremblé ce vendredi, agités par le gros son des guitares, des cuivres et des claviers amplifiés. Les pieds du public n’ont eux pas eu le temps de se reposer. La première journée de l’édition 2016 de Pic’arts (qui se prolonge aujourd’hui) a été tonique.
Dès l’ouverture, le tempo a été donné par le groupe axonais Motolo, avec ses rythmes afro funk surchauffés. Le parc du donjon de Septmonts commençait alors à se remplir. « Nous avons vendu un peu plus de billets sur place que l’année dernière. Vu la météo du moment, beaucoup de gens sont venus au dernier moment », observe le directeur du festival Dominique Létoffé. Mais l’affluence de dernière minute n’a pas débordé les 170 bénévoles présents sur le site.
Du beau monde sur scène
Sur la scène, les quatre membres d’Hyphen hyphen, emmené par la charismatique chanteuse Santa, ont littéralement soulevé le public au cours d’une prestation mémorable. Les quatre musiciens ont su communiquer leur énergie et leur enthousiasme aux milliers de festivaliers présents. Le groupe, révélation 2016 aux victoires de la musique, a d’ailleurs laissé sa marque hier. Quelques dizaines de minutes après le concert, on a vu passer dans les allées du parc du donjon des visages avec plusieurs traits noirs. L’un des signes de cette formation musicale évoluant aux frontières du rock, de la pop et de l’électro.Après Hyphen hyphen, c’est le chanteur et guitariste Vianney et son célèbre T’es pas là, qui a tenu la scène. Seul avec son instrument et sa gouaille, il a livré une prestation sans faille.
L’ambiance a monté d’un cran lors de l’arrivée des trois chanteuses de LEJ. Ce groupe s’était fait connaître sur internet avec des reprises de tubes de l’été. Ces trois voix exceptionnelles, accompagnées par un violoncelle, ont interprété de nombreuses reprises, arrangées dans un style bien à elles : des tubes du moment ou de grands classiques et des morceaux plus inattendus comme Seine-Saint-Denis style de NTM ou Gangsta’s paradise de Stevie Wonder.
La qualité était encore au rendez-vous par la suite grâce à l’Electro deluxe big band et ses morceaux très dansants. Enfin, la première journée s’est clôturée avec le duo rémois de rock électronique The Shoes.
La journée d’aujourd’hui doit aussi réserver son lot de belle prestation. Il y aura entre autres Lily Wood and the Prick, la Rémoise Jane Added, MB 14 (finaliste de The Voice). On oublierait presque de parler du cadre et de l’atmosphère unique du festival, qui sont à eux seuls une raison de venir. Certains avouent d’ailleurs n’être là que pour ça…
http://www.lunion.fr/node/753589
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