Sylvie, brocanteuse pour un jour à Noyant-et-Aconin, près de Soissons

Ils sont des centaines aujourd’hui à proposer leurs objets sur les 7 vide-greniers qui ont lieu dans le Soissonnais. Portrait d’une exposante, qui prépare celui de Noyant-et-Aconin
A 5 h 30 du matin, les premiers fouinards sont là. Ils regardent dans votre coffre avec une lampe torche ou attendent pour voir si on ne déballe pas de bonnes affaires .» Le montage du stand sur la brocante de Noyant-et-Aconin va donc débuter ce dimanche à 5 heures pour Sylvie Recke. Pendant ce temps, son mari, Alain, qui est également adjoint au maire, sera en train de placer les exposants. Avant d’aller donner un coup de main aux autres bénévoles pour le barbecue du midi.
« Ça fait une quinzaine d’années que je fais la brocante du village. On ne fait pas ça pour l’argent car on gagnera au mieux 100 euros dans la journée. J’y vais surtout pour l’ambiance. On est content de se retrouver avec les autres habitants, qu’on ne voit pas forcément souvent », explique Sylvie Recke. Cette maman pleine de tonus y trouve aussi un débouché pour éviter que son grenier ne déborde. « Deux adolescents à la maison, ça grandit vite. Donc, chaque année, j’ai des habits à vendre. Je fais tout à 1 euro. Le but est de repartir le stand vide à la fin de la journée. » Cette année, elle va aussi déstocker une bonne partie de ses jouets et équipements pour enfants. « Je suis assistante maternelle agréée depuis 20 ans. J’arrête mon activité à la rentrée, donc je vends tout ce que j’ai en trop. »
Pour préparer la vente d’aujourd’hui, Sylvie Recke est du genre organisé. « J’ai toujours un carton dans l’armoire. Lorsqu’il est plein d’habits qui ne sont plus utilisés, on le range au grenier, et on le ressort pour le jour de la brocante. Et parfois on retrouve des choses à vendre que l’on avait oubliées, comme les accessoires du micro-ondes qui était tombé en panne. »
Ce samedi, elle a donc passé trois ou quatre heures à tout trier et plier. « Les vêtements trop abîmés, je ne les propose pas. Ensuite, je vérifie que tout est propre. Je ne veux pas mettre les choses en vrac sur le stand, qui fait un peu étal de marché, je l’avoue… » présente-t-elle avec une touche d’humour.
Pour ce dimanche, cette habituée connaît déjà un peu le déroulement de journée. Après les chineurs purs et durs de 5 h 30, ce sont les mamans, et les familles qui vont passer vers 11 heures, avant le creux de la pause déjeuner. « Ça repart vers 14 h 30- 15 heures. Et vers 17-18 heures, c’est la fin de brocante. D’ailleurs, certains viennent faire des affaires à ce moment-là, avant que tout le monde ne remballe.»
http://www.lunion.fr/node/719642