François Payel, 9 ans, 140 de QI, a bien du mal à trouver sa place à l’école. À Soissons, il n’existe aucun établissement spécialisé dans la précocité. Sa maman témoigne.
François est doué, très doué, « brillant », lit-on dans son évaluation trimestrielle. Il a 139 de quotient intellectuel. Pourtant, François va à l’école « la boule au ventre ». Il a même eu des idées noires… « Il y avait beaucoup de conflits. François discute beaucoup les décisions, conteste les réponses. Je comprends que ça puisse user les instituteurs. Ce qui n’est pas normal, c’est qu’on n’ait pas trouvé de solution adaptée pour lui », souffle sa mère, Frédérique.
« Des fois, j’écoute même pas le cours de maths parce que je connais déjà », raconte-t-il. Alors, pour tuer l’ennui, il lui arrive de faire autre chose, comme fabriquer des tanks avec sa gomme. « Je lui demande de faire des efforts, souligne sa mère, mais c’est très dur pour lui, alors il passe pour le casse-pieds qui perturbe la classe ».
http://www.lunion.fr/node/697801
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