1/ OBTENIR 1 EURO
Le début de mon périple me mène avenue de Compiègne, à l’entrée d’une pharmacie. Il me manque un euro pour pouvoir payer un médicament. Après une douzaine de demandes, dont une bonne moitié de refus, je croise Huguette, qui s’apprête à traverser la rue. Elle n’a « pas un sou », mais l’idée de ne pas pouvoir m’aider la désole. Son expression en atteste. Moins d’une minute plus tard, elle revient sur ses pas et m’adresse de grands sourires. « Je vais demander à mon pharmacien de me donner 1euro, il me connaît bien et je le rembourserai demain ». Me voilà rassuré.
2/ ME FAIRE PRÊTER UN TÉLÉPHONE
Rue Saint-Martin, je prétexte l’oubli de mon téléphone pour passer un appel avec celui des autres. Beau coup n’ont – étonnamment – pas le leur sur eux. Le syndrome de la « batterie déchargée », est aussi un fléau. Certains osent même « le crédit épuisé », à l’heure ou les forfais illimités sont légions. Amandine, lycéenne attablée à la terrasse d’un snack avec ses quatre amis, n’hésite pas une seconde. Elle me tend son smartphone, un des plus chers du marché, et s’esclaffe quand je lui dis « qu’il n’est pas assez récent pour moi ». Le groupe se marre quand il apprend qu’il s’agit d’un test. Dès que je quitte l’hyper-centre, je remarque que les refus sont plus nombreux et plus froids.http://www.lunion.com/node/594162
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