jeudi 24 septembre 2015

Elles veulent améliorer les cours à Soissons

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Comment aider les enseignants à encadrer les élèves dans des situations complexes ? Une association de formateurs y répond.
Entre « leurs mains » sont passés ou passent encore des cohortes d’élèves. Que ce soit en primaire, secondaire ou tertiaire puisqu’une des membres de l’association On se parle, est une ancienne formatrice à l’école d’infirmière. Et, nombre de cas ont parfois débouché sur des situations délicates pas simples à gérer. Or, depuis la réforme des formations des enseignants, ce retour sur leur difficulté de gérer des classes parfois délicates, les professeurs n’ont plus de possibilité de l’évoquer pendant les moments de formation continue.
D’où la création de 2011 de cette association, baptisée On se parle. Parmi les membres fondateurs, Marie-Hélène Watelle la présidente, Isabelle Andriot la secrétaire et d’autres comme Claudine Cicolella ou Marie Chabrol. Soit un mélange d’anciennes formatrices à l’IUFM (devenu Espe et avant l’école normale), de conseillère d’orientation et de formatrice.
«  Nous avons proposé nos services à un grand nombre d’établissements mais comme c’est une formation qui vient de l’extérieur (NDLR : hors de l’inspection académique et du rectorat), il y a un peu de frilosité, explique la présidente, et quand nous avons eu des possibilités dans certains établissements, nous avons eu du mal à réunir les professeurs. » D’où la tentative des cafés pédagogiques comme celui tenu cette semaine dans un café de Soissons.
Avec malheureusement peu de participants. «  C’est aussi un des signes que les professeurs, avec les nouvelles contraintes, notamment informatiques, sont tellement à flux tendu qu’ils ont du mal à prendre un peu de temps pour ce genre de rendez-vous, où l’on peut discuter, parler librement et dénouer certaines situations complexes.  »
 Contacts : anapratiques@aol.com
et 07 86 26 38 22
http://www.lunion.com/node/556661

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