Sept. Ils sont sept salariés soissonnais à craindre dans les semaines qui viennent, de rejoindre la cohorte des emplois perdus dans la cité du Vase et son agglomération.
Marc Malacain, le directeur du magasin Atlas, et ses 6 salariés sont aujourd’hui dans la tourmente que subit le groupe auquel le magasin de l’avenue de Laon appartient. Placé en plan de sauvegarde en juin dernier, le groupe alsacien de la famille Rapp est passé la semaine dernière en redressement judiciaire. Si plusieurs lettres d’intention - des offres de reprise - ont été déposées au tribunal de Mulhouse pour le groupe, elles ne concerneraient que les enseignes « Fly » de cet ensemble qui, outre Atlas, possède aussi les magasins Crozatier.
« Nous n’avons pas eu beaucoup d’informations, explique Marc Malacain, le directeur du magasin soissonnais, mais on sait que l’enseigne Fly est, pour l’instant, la plus attractive. D’après les bruits, ce serait uniquement les 40 magasins Fly plus une quinzaine d’autres Atlas ou Crozatier qui auraient une chance de survivre. Ceux concernés ont reçu une lettre pour les en informer. Nous, ici, nous n’avons pas eu de courriers ». Aujourd’hui, Marc, arrivé au magasin en 1997, est invité, comme tous les directeurs de site, à Paris. « J’espère en savoir plus mais j’ai peur que le magasin de Soissons ne soit pas dans leur priorité ».
Ouvert depuis plus de 40 ans, le magasin possède 2800 m2 de surface d’exposition et de vente. Plus 3000 m2 de réserve ce qui positionne le magasin au premier rang de la région, côté surface. Mais une boutique qui n’a pas échappé à la crise depuis 3 ans. Explications : « Nous sommes positionnés dans un haut de gamme, avec des meubles de qualité qui durent, explique le directeur, et cela joue contre nous. Nous avons des clients qui viennent nous voir depuis l’annonce du redressement judiciaire et nous disent : « on a une cuisine de chez vous et elle est toujours bien. Ou un salon, une salle de bain... »
Cette situation a plusieurs fois été évoqué par le directeur au groupe. Sans avoir d’échos. Vient à s’ajouter à cette situation de crise économique, le positionnement du magasin. Certes, l’avenue de Laon est un axe de passage très fréquenté. Mais qui n’a pas une image de zone commerciale où l’on vient pour un achat pouvant en entraîner un autre. Qui plus est, la façade aurait mériter depuis longtemps un toilettage. « Je crois que c’était envisagé dans les années à venir mais là ...» A moins qu’un repreneur ...
http://www.lunion.presse.fr/region/l-inquietude-des-salaries-soissonnais-d-atlas-ia3b26n411860
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