mercredi 11 juin 2014

A Soissons, les instituts de beauté sont -un peu- trop nombreux

SOISSONS (02). On compte dans la ville seize salons dédiés au bien-être du visage et du corps. Deux ont encore ouvert cette année. La concurrence est rude et la survie pas garantie
Les instituts de beauté à Soissons, c’est un peu comme les cheveux ou les ongles, ils poussent inexorablement. Juana Hernandez, qui a ouvert le centre du Vernet il y a seize ans, le confirme : « Quand j’ai fait mon étude de marché à l’époque, il n’y avait que deux instituts de beauté et deux ou trois kinés qui faisaient de l’amincissement », indique-t-elle. Et de commenter : « Aujourd’hui, on ne les compte plus. »
En fait si, on les compte quand même. Plus facilement que les poils sur un bras en tout cas. Il y en a 16 au total dans la cité du Vase auxquels s’ajoutent 9 entreprises à domicile, essentiellement des auto-entrepreneurs. « Quand j’ai ouvert en 2007, nous n’étions pas autant », note Aurélie Lebas, gérante de l’institut Céleste. Élise, son apprentie, renchérit : « Il y a un an quand je faisais mes recherches, il y en avait 14. Depuis, il y en a deux qui ont ouvert. » Elle fait ses études au CFA de Château-Thierry, en esthétique cosmétique. Et d’après elle, beaucoup de ses camarades étudiantes trouvent leurs stages et leur apprentissage dans les instituts de beauté soissonnais.

De la concurrence en nombre

Pour autant, Aurélie Lebas nuance : « J’ai aussi l’impression qu’il y en a qui ouvrent et d’autres qui ferment. » Un turnover qui pourrait ajouter à cette impression de masse.
Alors comment survivre dans cette jungle concurrentielle ? « Moi je travaille sur le bouche-à-oreille et on communique de temps en temps. Le service, la qualité, le lieu sont importants », assure Juana Hernandez. Idem pour Aurélie Lebas : « Ce qui fait la différence, c’est la qualité du travail et le sérieux. »
Malgré la crise, cette activité des soins esthétiques se porterait bien. Pour Juana Hernandez, c’est même lié : « Plus le secteur est sinistré, plus les gens ont besoin de s’occuper d’eux. » Aurélie Lebas acquiesce : « On a besoin de plus en plus de moment à soi. » Pour preuve, « quand j’ai débuté, on faisait très peu de soin relaxant. Aujourd’hui, il serait impensable de ne pas en proposer ». Une évolution dans la palette des offres, avec les cartes cadeaux, qui permet aux esthéticiennes de la ville de garder le sourire, si elles n’oublient pas, comme Juana Hernandez, « que rien n’est jamais acquis ».

http://www.lunion.presse.fr/accueil/a-soissons-les-instituts-de-beaute-sont-un-peu-trop-nombreux-ia0b0n360588

1 commentaire:

  1. Je fais un petit tour rapide sur les blogs pendant que mon dos me laisse un peu de répit.
    Bonne fin de journée bisous Jacqueline

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