Le démarcheur se présente en tant que salarié de « Réseau ACH », une entreprise qui existe bel et bien mais qui ne semble pas impliquée dans cette histoire. L’usurpateur a une manière assez inhabituelle de travailler : il propose à Guy Petit de réaliser la pose immédiatement, sans lui délivrer de bon de commande, ni de devis.
« Sur le coup, j’ai un peu perdu les pédales. Je lui ai fait un chèque d’environ 7 000 euros », avoue Guy Petit. Un montant exorbitant, qui représente le double du prix moyen pour une installation haut de gamme.
Une plainte déposée à la gendarmerie
Les déconvenues de l’octogénaire ne vont pas s’arrêter là. Vers 16 heures, le prétendu installeur s’en va. « Nous sommes allés faire des courses avec ma fille. En revenant vers 18 h 30, il y avait de l’eau pleine ma cave, et dans la cour », raconte Guy Petit. Son chauffe-eau s’était mis à fuir. « Même pas deux minutes, deux autres gars se sont présentés à mon domicile. Ils disaient être de la même société ».Les deux hommes font usage de la même méthode. Ils mettent la pression sur le retraité, en lui indiquant qu’il faut changer le chauffe-eau. Ce dernier finit par céder et les deux hommes repartent avec un chèque de 14 000 euros. « Ils m’ont dit qu’ils reviendraient le lendemain avec le matériel. Ils l’ont fait, mais je n’ai pas ouvert », raconte Guy Petit. Au lieu de cela, le retraité a été déposé plainte à la gendarmerie. Il conclut : « Aujourd’hui, il faut se méfier de tout le monde ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/14-000-euros-pour-un-chauffe-eau-ia0b0n365403
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