mercredi 26 février 2014

Une résidence chic pour les aînés

Le projet de résidence pour séniors sur la propriété de la Maison Henry, située au 78, boulevard Jeanne-d’Arc, progresse. Le permis de construire déposé le 15 janvier ne suscite plus autant de défiance de la part de Denis Rolland, président de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons. Ce dernier a rencontré en fin de semaine dernière un architecte et des responsables d’Aegide-Domitys, le promoteur-constructeur-exploitant. Si l’historien demeure vigilant, il semble que ses craintes soient apaisées.
« Les logements devraient être peu visibles de la rue, puisqu’ils seront construits à l’arrière de la maison. Il n’y aura donc pas de gêne visuelle », explique Stéphanie Regnard, responsable de la communication chez Aegide-Domitys. On est donc loin du cas du Château de La Pilule à Saint-Quentin, où la même société avait eu, un temps, l’intention de tout raser.
Dans l’absolu, l’édifice existant devrait être conservé tel quel avec notamment son jardin d’hiver. La question de la pose d’un ascenseur à l’intérieur de la Maison Henry est à l’étude, mais rien n’a été tranché à ce sujet. « Nous souhaitons conserver le plus possible d’éléments en l’état dans la maison (les escaliers entre autres), sachant que nous avons aussi affaire à des personnes ayant des difficultés pour marcher », précise Stéphanie Regnard. Les boiseries et ornementations en Art Nouveau seraient donc gardées.

Espaces et services

Des immeubles de trois étages comprenant au total 119 appartements de 30 à 65 m2 devraient voir le jour en 2015, sur une surface de 8 000 m2. « Cela ira du studio au trois-pièces », indique-t-on au siège de l’entreprise. Le concept d’Aegide-Domitys comprend une offre de services associée au logement.
Les nouveaux bâtiments devraient inclure un restaurant, un bar, une piscine, une salle de sport, un salon de beauté, une bibliothèque, un atelier dédié à l’expression artistique… Ces espaces pourraient, suivant les cas, être utilisés par des intervenants ou des professionnels de l’extérieur. « On peut très bien imaginer qu’une coiffeuse utilise régulièrement une partie du salon de beauté ou qu’un professeur d’aquagym dispense des cours à la piscine », stipule Stéphanie Regnard.
L’exploitant prévoit de créer une vingtaine d’emplois directs et autant d’emplois indirects. Des entreprises locales ou axonaises pourraient également être sollicitées pour les travaux de construction. La montagne de soucis imaginée par les amateurs de belles pierres soissonnaises pourrait donc accoucher sur une bonne nouvelle pour l’économie.

http://www.lunion.presse.fr/region/une-residence-chic-pour-les-aines-ia0b0n306899

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