lundi 29 octobre 2012

Non aux encombrants sur la voie publique

SOISSONS (Aisne). Lorsque matelas, armoire ou palettes traînent sur les trottoirs ou dans les cours, les animatrices de la CSF placardent des affiches pour montrer du doigt ces comportements malvenus.
UNE voiture en kit ! Véronique Dufour aurait presque pu reconstituer une automobile avec les objets trouvés, un jour, dans des conteneurs à Chevreux. « Je voulais déposer des déchets, j'ai ouvert l'un, puis l'autre… » S'y trouvaient roues, pots d'échappement, pare-chocs… n'ayant rien à faire dans le tri sélectif.
Ce genre de découverte n'est pas rare. Parfois, les amas ainsi constitués empêchent l'accès aux bacs et gênent donc les personnes souhaitant agir correctement. Des poubelles peuvent même s'accumuler autour.
Les animatrices de la confédération syndicale des familles (CSF) n'y sont pas insensibles. Elles sont même parties en guerre contre les comportements incorrects.
Telles de véritables commandos, des équipes vont placarder des affichettes pour montrer du doigt ces gestes manquant de civisme. Illustrées de visuels dont certains montrent à quel point une roue ou un vieux bidon s'harmonisent mal avec un paysage bucolique, elles tapent aussi où ça fait mal : le porte-monnaie. La mention « peut encourir une amende allant jusqu'à 150 €» figure sur l'un des flyers et, sur un autre, une balance penche du côté des déchets avec l'explication : « Moins vous triez, plus vous payez ».
Claire Couvel tempête : « On ne comprend pas pourquoi certains devraient payer pour les autres ! » Et d'évoquer le cercle vicieux : si des lits, canapés, matelas ou palettes jonchent le sol, un ramassage va être effectué et, voyant cela, certains estiment inutile de se rendre à la déchetterie…


Les photos qui accusent

Après avoir constaté des problèmes récurrents dans le tri, les représentantes du secteur logement de la CSF ont décidé de mener une sensibilisation. Elles se rendent ainsi sur place et n'hésitent pas à aller au-devant des habitants des différents quartiers : « Lorsqu'on le peut, on discute avec eux pour expliquer la nécessité de trier. »
Des sortes d'actions coup de poing doivent parfois être menées, dans des périodes de crises concernant certains quartiers. C'était le cas, indiquent les animatrices, il y a quelque temps dans le quartier des Feuillants : « Cela devenait la déchetterie. » Dans un tel cas, des photos des objets indésirables peuvent même être faites et affichées.
Un gros travail, indiquent les deux femmes, a également été réalisé sur Presles et sur Chevreux. Elles précisent d'ailleurs que les attitudes inadaptées ne surviennent pas forcément là où on le pense…
Elles évoquent un travail important avec les bailleurs sociaux. Avec la rénovation urbaine, des conteneurs en béton sont venus faciliter les choses. Il faut s'en servir


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/non-aux-encombrants-sur-la-voie-publique

1 commentaire:

  1. Cela me rappelle les décharges que l'on trouvaient autrefois un peu partout il y a beaucoup à faire pour que les encombrants notamment soient récupérés et recyclés quand cela est possible.
    Bonne journée bises Jacqueline

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