Romain Fournillier vient de terminer sa saison de l'Euro-Racecar. S'il est 7e au classement général, il monte sur la 3e marche du podium au Trophée junior.
IL est un peu déçu, mais joue tout de même la positive attitude.
Le jeune Soissonnais Romain Fournillier a, le week-end dernier, couru sa dernière manche de l'Euro-Racecar sur le circuit du Mans (Sarthe), là où il avait fait ses armes de pilote il y a trois ans.
Un joli tour à Tours
Après deux saisons en Open, Romain Fournillier courrait cette année en catégorie Élite. Sous les couleurs de la team Over-Drive, que manage Philippe de Korsak, il y partageait une Dodge Challenger de 450 chevaux avec Alain Grand, un chef d'entreprise de Carcassonne de 60 ans, qui fait de la compétition automobile depuis quatre décennies ! L'eau et le feu, l'expérience et la jeunesse.
« Je suis plutôt satisfait de la saison, même si on n'a pas réussi à le concrétiser en course », explique Romain Fournillier, qui pointe néanmoins les bons moments de la saison, comme la pole position enregistrée à Tours, la première course sur un circuit ovale en Europe.
Au classement général, le pilote soissonnais finit 7e mais il monte sur le podium au Trophée junior avec la 3e place. Over-Drive termine, par ailleurs, 3e au championnat team.
« Il y a un peu de déception. Si je n'avais, notamment, pas eu de soucis de freins à Valence, j'aurais perdu moins de points », confie Romain Fournillier.
Nascar ou WTTC
Pas question pour autant de se décourager. Mieux, Romain Fournillier s'est fixé de nouveaux objectifs, très ambitieux, pour la prochaine saison.
« Le but est de courir en championnat du monde, soit en Nascar aux États-Unis, soit en WTTC », annonce le pilote.
Le WTTC (World touring car championship) est un championnat du monde super-tourisme avec un concept qui se résume en une formule : « Real cars, real racing », de vraies voitures, pour de vraies courses.
Pour Romain Fournillier, avant de se jouer sur la piste, la saison se décidera auparavant sur le terrain financier.
« Nous avons l'équipe pour le faire, mais ça demande un très gros budget », reconnaît le Soissonnais. Si les partenaires financiers sont trouvés, il faut ensuite « faire son trou ».
S'il ne réussit pas à passer la vitesse supérieure, Romain Fournillier devrait refaire une saison d'Euro-Racecar
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-soissonnais-3e-du-trophee-junior-a-leuro-racecar-fournillier-une-saison-en-d
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