mardi 30 octobre 2012

Guerre des miss / Marc Santerre relativise

SOISSONS (Aisne). Que Laurine Wuattier, notre miss Aisne soissonnaise, et ses acolytes se rassurent : les déboires judiciaires de Geneviève de Fontenay n'ont aucune incidence sur le concours régional de dimanche.
Qu'ouïs-je, qu'entends-je ? Geneviève de Fontenay condamnée par la justice à ne plus organiser son concours de miss, sous peine d'allonger une grosse amende ! Qu'est-ce qu'elle va faire, alors, Laurine Wuattier, notre Soissonnaise de Fontenoy tout juste élus Miss Aisne ?
Pressés de nous enquérir du concours régional qui se tient le week-end prochain à Saint-Quentin, nous avons appelé Marc Santerre, celui qui, depuis toujours, porte les valeurs de Geneviève de Fontenay, celles de la beauté pure de demoiselles qu'on n'effeuille pas dans n'importe quel vulgaire magazine.
Très occupé, hier, avec l'organisation de son concours, le vice-président du comité Miss Prestige National (sans « e » s'il vous plaît) et président du comité régional de Picardie a tout d'abord rechigné à réagir à cette nouvelle, estimant que c'était à Geneviève de Fontenay, seule concernée, de répondre.
La dame au chapeau n'est pas présidente du comité Miss Prestige National. « Ce procès entre Endemol et Mme de Fontenay n'a rien à voir avec nous », tranche-t-il.
Marc Santerre a toutefois accepté de rassurer ceux qui participeront au gala de dimanche, au Splendid, de Saint-Quentin : cette décision de la cour d'appel n'aura aucune d'incidence sur l'organisation du concours. « Cela concerne l'élection de Miss Nationale de 2011. On condamne une élection qui a eu lieu il y a deux ans », ironise-t-il.

Quinze candidates à Soissons

Marc Santerre constate tout de même : « Cette décision de justice survient comme par hasard à un mois de l'élection nationale, comme l'année dernière. Ça recommence ; on entretient l'ambiguïté, donc le doute. » En effet, ce jugement est un des nombreux rebondissements d'un feuilleton.
La guéguerre entre Mme de Fontenay et Endemol a commencé il y a trois ans avec l'organisation de son concours Miss Nationale (avec un « e ») après que la dame eut vendu son empire à la célèbre société de production et signé une clause de non-concurrence.
Depuis, le comité fait sa vie tant bien que mal, avec des hauts et des bas, mais toujours avec la tête haute, comme on le fait dans les défilés. Bouté hors d'Hirson par le comité Endemol, Marc Santerre organise depuis deux ans son concours départemental à Soissons, en collaboration avec les Vitrines du Soissonnais. Il avait réussi à recruter quinze candidates cette année, un gros chouïa plus que le comité ennemi.
Le concours régional, lui, se tient depuis toujours à Saint-Quentin, ville qui lui est restée fidèle, même dans la tempête. Geneviève sera l'invitée d'honneur ainsi que la miss Prestige National sortante. L'une des douze candidates pourra prétendre au trône, le 10 décembre, au Lido. Un concours qui pourrait ne pas être retransmis à la télévision.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/guerre-des-miss-marc-santerre-relativise

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