vendredi 21 septembre 2012

Grève de la faim : le combat d'une grand-mère

Claudine Zimmerlin voudrait que justice soit faite. Il y a un an, elle portait plainte pour des maltraitances subies par sa petite-fille.
Désespérée, fatiguée, inquiète mais déterminée. Claudine Zimmerlin veut des réponses et elle n'a trouvé d'autre solution pour les obtenir que d'entamer une grève de la faim. Voilà cinq jours aujourd'hui qu'elle ne s'alimente plus et qu'elle fait le piquet devant le palais de justice de Soissons. Elle demande « que justice soit faite » pour sa petite-fille qui « a subi certaines choses ». Elle n'en dit pas plus par pudeur et pour protéger la petite de 6 ans.

Depuis vendredi, ses yeux boursouflés, son corps avachi sur son déambulateur et sa pancarte en carton interpellent les passants. Certains s'arrêtent, lui témoignent un peu de sympathie, l'interrogent. « Le 16 juin 2011, j'ai emmené ma petite-fille aux urgences. J'ai aussi porté plainte et j'ai téléphoné à la DDASS », raconte-t-elle.

« Placée »

Plus d'un an après les faits, la grand-mère ne comprend pas pourquoi celui qui a fait du mal à la fillette n'a pas encore répondu de ses actes devant la justice et pourquoi elle, qui chérit cette enfant, à de moins en moins le droit de la voir.
La petite a vécu chez sa grand-mère, avec sa maman, durant ses quatre premières années. Quand la maman a trouvé un nouveau compagnon, elle a emmené l'enfant avec elle. « La petite m'a été confiée en attendant le passage devant le juge des enfants le 25 juillet l'année dernière », explique la dame, « puis elle a été placée dans une famille d'accueil. Je pouvais la voir chez moi tous les mercredis. » Cette première décision, elle l'a comprise : « Je suis handicapée à 80 %. »

Suites de l'affaire

Plus les mois passent, moins la grand-mère et sa petite-fille ont l'occasion de se rencontrer. Le droit de visite s'est réduit à un mercredi sur deux, puis, en juillet, « à une fois par mois, à la Cipas, en présence d'une personne ». Claudine Zimmerlin pense faire l'objet de représailles pour avoir fait une remarque sur « une terrasse et un escalier pas sécurisés » dans la maison de la famille d'accueil.

Désemparée, elle craint de ne plus voir la petite. Visiblement très faible, elle décidait, hier vers 16 heures, de regagner son domicile. Quelques instants plus tôt, deux fonctionnaires de policiers lui expliquaient que faire une grève de la faim ne la mènerait pas bien loin, que d'autres solutions existaient, qu'elle pouvait se renseigner au commissariat pour en savoir plus sur les suites de l'affaire.

Claudine Zimmerlin les a écoutés, s'est justifiée mais n'a pas dévié : « J'irai jusqu'au bout. » Quitte à déranger..... la suite de l'article sur ce lien .....  http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/greve-de-la-faim-le-combat-dune-grand-mere




1 commentaire:

  1. Quels moyens à cette grand mère pour se faire entendre si un avocat ne s'occupe pas de son affaire .
    Peut être uen association pourrait l'aider . c'est très triste, bonne journée bises Jacqueline

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